En tant que Responsable QSE, vous savez à quel point il est crucial que vos équipes retiennent les informations clés. Mais, soyons honnêtes, combien de fois avez-vous vu des collaborateurs décrocher lors de causeries sécurité ?
J’ai fait une découverte surprenante grâce à ma fille de 2 ans. Lorsqu’elle récite l’alphabet, elle ne retient que trois parties : le début, le milieu et la fin.
Cela m’a poussé à me demander :
- Notre cerveau est-il fait pour absorber autant d’informations à la fois ?
- Et si on retenait mieux quand les informations sont structurées en trois blocs ?
- Et surtout : comment cela peut-il améliorer nos causeries sécurité ?
Deux principes pour mieux retenir l’information
1️⃣ La règle de trois : simplifiez vos messages
Notre mémoire est limitée, et les études montrent que nous retenons mieux les informations quand elles sont regroupées par trois.
- En pédagogie et communication : Les listes de trois sont omniprésentes (« Liberté, Égalité, Fraternité », « Veni, vidi, vici »). Ce format est simple, marquant et facile à mémoriser.
- En psychologie cognitive : La mémoire à court terme ne peut contenir qu’un petit nombre d’éléments, souvent 3 à 5. Les groupes de trois sont particulièrement efficaces pour capter l’attention et faciliter la rétention d’information.
Comment l’appliquer en sécurité ?
Lors de vos causeries :
- Concentrez-vous sur trois messages clés. Par exemple :« Aujourd’hui, on se focalise sur : les chutes de hauteur, le port des EPI, et la vigilance partagée. »
- Évitez de surcharger vos collaborateurs avec des détails inutiles.
2️⃣ Le début et la fin marquent les esprits : primauté et récence
En psychologie cognitive, deux concepts expliquent pourquoi nous retenons mieux certaines parties :
- Effet de primauté : Les premières informations captent plus d’attention et sont souvent transférées en mémoire à long terme.
- Effet de récence : Les dernières informations sont encore fraîches dans la mémoire à court terme, donc plus faciles à rappeler.
Comment l’appliquer en sécurité ?
Structurez vos causeries ainsi :
- Début : Commencez par un exemple marquant ou une anecdote qui capte l’attention. Par exemple : « Savez-vous que 60 % des accidents graves sont liés à un simple oubli de procédure ? ».
- Milieu : Introduisez 3 messages simples et concis, illustrés par des exemples concrets.
- Fin : Concluez avec un rappel fort ou un appel à l’action : « Assurez-vous de bien vérifier vos harnais avant chaque intervention, cela peut sauver une vie. »
Pourquoi structurer vos causeries ainsi ?
- Vos collaborateurs retiendront mieux vos messages clés.
- Vous éviterez la surcharge d’informations, qui mène souvent à l’oubli.
- Vous captez et maintenez leur attention tout au long de la session.
Bonus : Vous gagnez en crédibilité et en efficacité, car vos messages seront plus clairs et impactants.